Rapport (É) sur l'Žtablissement d'Žcoles spŽciales de musique.

SŽance du 7 frimaire an 7. [Paris, Imprimerie Nationale, Frimaire an 7 (1798)], in-8 de 30 pp. avec simple titre de dŽpart, bradel demi-chagrin rouge, dos ornŽ du titre en long et d'emblmes rŽvolutionnaires [Rel. mod.]. Monglond IV, 719. Pas dans QuŽrard. ƒdition originale. Important rapport au Conseil des Cinq-Cents exposant un projet de rŽforme du Conservatoire de musique (crŽŽ en 1789), et annonant la crŽation de conservatoires dans douze autres communes franaises. "C'est en 1789 que fut fondŽ le Conservatoire de musique de Paris (É) En 1784, un arrt du Conseil d'Žtat Žtablit une Žcole destinŽe ˆ alimenter l'AcadŽmie royale de sujets chantants. En aožt 1789, la municipalitŽ de Paris prit ˆ sa charge les 70 exŽcutants rŽunis par Bernard Sarrette, pour former la musique de la garde nationale. En 1793, Bernard Sarrette obtint un dŽcret de la Convention nationale pour la formation d'un Institut national de musique, destinŽ ˆ enseigner cet art. L'enseignement devait tre confiŽ ˆ 115 professeurs ; 600 Žlves devaient y tre admis gratuitement. Enfin, en 1795, on supprima la musique de la garde nationale et l'Žcole de chant et de dŽclamation, et l'Institut national prit le nom de Conservatoire de musique" Cf. Larousse. Jean-Baptiste Leclerc [Chalonne, Maine-et-Loire, vers 1755 - 1826] fut successivement dŽputŽ ˆ la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents, et correspondant de la classe d'histoire et de littŽrature ancienne de l'Institut de France. Voir la longue notice que lui consacre Hoefer, XXX, 207-210. Trs bon exemplaire.